Camille Chailleux, un parcours atypique qui nous fait voyager au-delà de nos frontières
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Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je m'appelle Camille, j'ai 24 ans, je suis nantaise de cœur et lyonnaise d'adoption.
Pouvez-vous nous présenter votre parcours universitaire et en école ?
J'aimais beaucoup les cours d'économie au lycée, c'est pourquoi je me suis dirigée naturellement vers la Licence d'Economie et de Gestion de l'IEMN IAE, avec une majeure en économie d'entreprise. J'ai ensuite passé les concours parallèle d'écoles de commerce et intégré l'EMLyon en 2013.
Votre formation à l'IEMN-IAE a-t-elle joué dans votre réussite aux concours d'entrée des grandes écoles ?
C'est certain, à la fois sur le plan académique et personnel. Cette licence m'a permis d'avoir une vision large de la gestion d'entreprise et une bonne culture générale en économie. J'ai aussi eu l'opportunité de faire un stage en Licence 2 et de m'impliquer au sein d'Enactus, une association étudiante d'entrepreneuriat social. Ce bagage de connaissances et d'expériences a été très important pour la suite de mon parcours, ainsi que pour me préparer aux concours d'entrées des écoles de commerce.
Pouvez-vous nous parler de votre stage de fin d'études au Sénégal ?
J'ai fait un service civique en parallèle de mon master 2, pour une association franco-sénégalaise. Ma mission était de développer une marque de vêtements produite au Sénégal et commercialisée en France. C'est dans ce cadre que je me suis rendue un mois en Casamance, dans le sud du Sénégal, pour rencontrer les tailleurs et suivre la production.
J'ai par ailleurs fait un stage de six mois entre mon Master 1 et 2, en Afrique du Sud, au Cap. Je travaillais en marketing et vente pour un producteur et distributeur de panneaux solaires sur le sud de l'Afrique. C'était une superbe expérience, j'ai pu constater l'engouement et le potentiel des énergies renouvelables sur le continent africain.
Aviez-vous des appréhensions ?
Ma principale appréhension était de parler anglais dans un cadre professionnel, mais mes interlocuteurs m'ont toujours mis à l'aise à ce sujet, ce qui m'a décomplexé, et par la force des choses, j'ai vite progressé !
Pouvez-vous nous parler de votre poste actuel ? En quoi consiste votre métier ? votre quotidien ?
Je travaille chez Innovent, basé à Lille, sur le développement de parcs éoliens et solaires en Namibie et au Kenya. Il faut valider beaucoup d'étapes avant d'installer le premier panneau solaire ou la première éolienne d'un parc : acheter des terrains, négocier avec les institutions politiques et les gestionnaires de réseau, faire des études de raccordement électrique, rédiger des contrats de fourniture d'énergie, trouver des financements privés, des prestataires ... Ma mission est d'appuyer le travail de nos équipes sur place et de m'assurer que toutes ces étapes sont franchies dans le respect des délais et des budgets. Mon quotidien est donc très varié, il va de la gestion de projet, à la finance, au lobbying en passant par le droit des affaires.
Comment se prépare-t-on à partir à l'étranger dans un cadre professionnel ?
Je pense que l'idéal est de prendre contact avec un ancien stagiaire qui a vécu la même expérience d'expatriation. Cela permet d'obtenir des conseils précieux et plus informels sur les démarches administratives, la culture de l'entreprise, son historique, ses procédures, ... Il peut être également intéressant de se documenter sur le marché visé par son entreprise, la réglementation du pays à ce sujet et la concurrence en place, afin de s'imprégner du domaine d'activité en amont.
Est-ce que vous avez moins d'appréhensions avec une première expérience à l'étranger ?
Il y aura toujours une part d'inconnu dans un voyage, je crois qu'il faut l'accepter pour mieux s'y adapter. Par exemple, j'ai obtenu mon permis de travail sud-africain deux jours avant de prendre l'avion, après de longues heures à l'ambassade !
Que conseilleriez-vous aux futurs étudiants qui candidatent dans nos formations ?
Je leur conseillerais de multiplier les stages et les expériences associatives, ce sont les meilleurs tremplins pour trouver leur voie et pour décrocher le job qui leur donnera envie de se lever le matin !
Je m'appelle Camille, j'ai 24 ans, je suis nantaise de cœur et lyonnaise d'adoption.
Pouvez-vous nous présenter votre parcours universitaire et en école ?
J'aimais beaucoup les cours d'économie au lycée, c'est pourquoi je me suis dirigée naturellement vers la Licence d'Economie et de Gestion de l'IEMN IAE, avec une majeure en économie d'entreprise. J'ai ensuite passé les concours parallèle d'écoles de commerce et intégré l'EMLyon en 2013.
Votre formation à l'IEMN-IAE a-t-elle joué dans votre réussite aux concours d'entrée des grandes écoles ?
C'est certain, à la fois sur le plan académique et personnel. Cette licence m'a permis d'avoir une vision large de la gestion d'entreprise et une bonne culture générale en économie. J'ai aussi eu l'opportunité de faire un stage en Licence 2 et de m'impliquer au sein d'Enactus, une association étudiante d'entrepreneuriat social. Ce bagage de connaissances et d'expériences a été très important pour la suite de mon parcours, ainsi que pour me préparer aux concours d'entrées des écoles de commerce.
Pouvez-vous nous parler de votre stage de fin d'études au Sénégal ?
J'ai fait un service civique en parallèle de mon master 2, pour une association franco-sénégalaise. Ma mission était de développer une marque de vêtements produite au Sénégal et commercialisée en France. C'est dans ce cadre que je me suis rendue un mois en Casamance, dans le sud du Sénégal, pour rencontrer les tailleurs et suivre la production.
J'ai par ailleurs fait un stage de six mois entre mon Master 1 et 2, en Afrique du Sud, au Cap. Je travaillais en marketing et vente pour un producteur et distributeur de panneaux solaires sur le sud de l'Afrique. C'était une superbe expérience, j'ai pu constater l'engouement et le potentiel des énergies renouvelables sur le continent africain.
Aviez-vous des appréhensions ?
Ma principale appréhension était de parler anglais dans un cadre professionnel, mais mes interlocuteurs m'ont toujours mis à l'aise à ce sujet, ce qui m'a décomplexé, et par la force des choses, j'ai vite progressé !
Pouvez-vous nous parler de votre poste actuel ? En quoi consiste votre métier ? votre quotidien ?
Je travaille chez Innovent, basé à Lille, sur le développement de parcs éoliens et solaires en Namibie et au Kenya. Il faut valider beaucoup d'étapes avant d'installer le premier panneau solaire ou la première éolienne d'un parc : acheter des terrains, négocier avec les institutions politiques et les gestionnaires de réseau, faire des études de raccordement électrique, rédiger des contrats de fourniture d'énergie, trouver des financements privés, des prestataires ... Ma mission est d'appuyer le travail de nos équipes sur place et de m'assurer que toutes ces étapes sont franchies dans le respect des délais et des budgets. Mon quotidien est donc très varié, il va de la gestion de projet, à la finance, au lobbying en passant par le droit des affaires.
Comment se prépare-t-on à partir à l'étranger dans un cadre professionnel ?
Je pense que l'idéal est de prendre contact avec un ancien stagiaire qui a vécu la même expérience d'expatriation. Cela permet d'obtenir des conseils précieux et plus informels sur les démarches administratives, la culture de l'entreprise, son historique, ses procédures, ... Il peut être également intéressant de se documenter sur le marché visé par son entreprise, la réglementation du pays à ce sujet et la concurrence en place, afin de s'imprégner du domaine d'activité en amont.
Est-ce que vous avez moins d'appréhensions avec une première expérience à l'étranger ?
Il y aura toujours une part d'inconnu dans un voyage, je crois qu'il faut l'accepter pour mieux s'y adapter. Par exemple, j'ai obtenu mon permis de travail sud-africain deux jours avant de prendre l'avion, après de longues heures à l'ambassade !
Que conseilleriez-vous aux futurs étudiants qui candidatent dans nos formations ?
Je leur conseillerais de multiplier les stages et les expériences associatives, ce sont les meilleurs tremplins pour trouver leur voie et pour décrocher le job qui leur donnera envie de se lever le matin !
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Camille Chailleux, un parcours atypique qui nous fait voyager au-delà de nos frontières
2017-01-18 14:19:24
www.iaenantes-alumni.fr
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2017-01-18 14:19:24
2017-01-18 08:18:23
Camille CHAILLEUX
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je m'appelle Camille, j'ai 24 ans, je suis nantaise de cœur et lyonnaise d'adoption.
Pouvez-vous nous présenter votre parcours universitaire et en école ?
J'aimais beaucoup les cours d'économie au lycée, c'est pourquoi je me suis dirigée naturellement vers la Licence d'Economie et de Gestion de l'IEMN IAE, avec une majeure en économie d'entreprise. J'ai ensuite passé les concours parallèle d'écoles de commerce et intégré l'EMLyon en 2013.
Votre formation à l'IEMN-IAE a-t-elle joué dans votre réussite aux concours d'entrée des grandes écoles ?
C'est certain, à la fois sur le plan académique et personnel. Cette licence m'a permis d'avoir une vision large de la gestion d'entreprise et une bonne culture générale en économie. J'ai aussi eu l'opportunité de faire un stage en Licence 2 et de m'impliquer au sein d'Enactus, une association étudiante d'entrepreneuriat social. Ce bagage de connaissances et d'expériences a été très important pour la suite de mon parcours, ainsi que pour me préparer aux concours d'entrées des écoles de commerce.
Pouvez-vous nous parler de votre stage de fin d'études au Sénégal ?
J'ai fait un service civique en parallèle de mon master 2, pour une association franco-sénégalaise. Ma mission était de développer une marque de vêtements produite au Sénégal et commercialisée en France. C'est dans ce cadre que je me suis rendue un mois en Casamance, dans le sud du Sénégal, pour rencontrer les tailleurs et suivre la production.
J'ai par ailleurs fait un stage de six mois entre mon Master 1 et 2, en Afrique du Sud, au Cap. Je travaillais en marketing et vente pour un producteur et distributeur de panneaux solaires sur le sud de l'Afrique. C'était une superbe expérience, j'ai pu constater l'engouement et le potentiel des énergies renouvelables sur le continent africain.
Aviez-vous des appréhensions ?
Ma principale appréhension était de parler anglais dans un cadre professionnel, mais mes interlocuteurs m'ont toujours mis à l'aise à ce sujet, ce qui m'a décomplexé, et par la force des choses, j'ai vite progressé !
Pouvez-vous nous parler de votre poste actuel ? En quoi consiste votre métier ? votre quotidien ?
Je travaille chez Innovent, basé à Lille, sur le développement de parcs éoliens et solaires en Namibie et au Kenya. Il faut valider beaucoup d'étapes avant d'installer le premier panneau solaire ou la première éolienne d'un parc : acheter des terrains, négocier avec les institutions politiques et les gestionnaires de réseau, faire des études de raccordement électrique, rédiger des contrats de fourniture d'énergie, trouver des financements privés, des prestataires ... Ma mission est d'appuyer le travail de nos équipes sur place et de m'assurer que toutes ces étapes sont franchies dans le respect des délais et des budgets. Mon quotidien est donc très varié, il va de la gestion de projet, à la finance, au lobbying en passant par le droit des affaires.
Comment se prépare-t-on à partir à l'étranger dans un cadre professionnel ?
Je pense que l'idéal est de prendre contact avec un ancien stagiaire qui a vécu la même expérience d'expatriation. Cela permet d'obtenir des conseils précieux et plus informels sur les démarches administratives, la culture de l'entreprise, son historique, ses procédures, ... Il peut être également intéressant de se documenter sur le marché visé par son entreprise, la réglementation du pays à ce sujet et la concurrence en place, afin de s'imprégner du domaine d'activité en amont.
Est-ce que vous avez moins d'appréhensions avec une première expérience à l'étranger ?
Il y aura toujours une part d'inconnu dans un voyage, je crois qu'il faut l'accepter pour mieux s'y adapter. Par exemple, j'ai obtenu mon permis de travail sud-africain deux jours avant de prendre l'avion, après de longues heures à l'ambassade !
Que conseilleriez-vous aux futurs étudiants qui candidatent dans nos formations ?
Je leur conseillerais de multiplier les stages et les expériences associatives, ce sont les meilleurs tremplins pour trouver leur voie et pour décrocher le job qui leur donnera envie de se lever le matin !
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